Ce sont des cols à base de cravates recyclées. Quand Nathalie Coutereau a lancé le concept il y a sept ans, elle ne pensait pas que l’utilisation de tissus déjà utilisés serait un plus. Aujourd’hui, elle répond à l’engouement pour la mode éco-responsable.
Depuis son atelier installé à Ploneis près de Quimper dans le Finistère, Nathalie retravaille des cravates achetées à Emmaüs ou au Secours Populaire. » Cela me plait que la matière première soit achetée dans des entreprises de solidarité », sourit-elle. » L’idée m’est venue d’un bijou en textile. Uniquement en soie. » Les cravates sont découpées et recousues entièrement à la main, pour devenir des pièces uniques, entre le col, le foulard et le bijoux textile.
Un détournement féministe qui plaît aussi à une clientèle masculine
« La cravate est un symbole plutôt masculin, et la détourner en bijoux textile a d’abord séduit les féministes, »constate Nathalie Coutereau. » Et puis j’ai eu la surprise de retrouver une clientèle masculine, très intéressée elle aussi par le détournement. »
Le « Col Porteur d’Elégance » est vendu entre 90 et 250 à 300 euros. Le prix des heures de travail sur chaque pièce en soie, en haute couture et en sur-mesure. On les trouve sur les salons et dans les Pop Up, les boutiques éphémères. Reste à guetter l’agenda sur le site de l’Atelier Nathalie Coutereau.
