De plus, les porcheries en mode intensif rejettent du lisier (les déjections des porcs) qui contiennent de l’azote. Ce lisier est épandu sur les champs. Par ruissellement, il pollue les rivières, augmente le taux de nitrate et est responsable du phénomène des algues vertes en Bretagne.
L’ épandage de ces déjections animales dans les champs est aussi responsable d’une pollution de l’air par ammoniac dangereux pour les asthmatiques et mauvais pour la faune et la flore. Les taux de pollution pendant le premier confinement en 2020 ont démontré la part importante des pratiques agricoles alors que le trafic automobile avait fortement baissé.
Les militants tiers-mondistes et/ou défenseurs de la qualité de l’eau en Bretagne dénonçaient déjà cette situation en 1970. Nous sommes en 2021 et la situation n’a pas évolué favorablement. Alors, on se bouge!
Que faire ?
– Arrêter de consommer du porc produit de manière intensive. Stopper l’achat de jambon, saucissons, lardons non estampillé bio.
– Soutenir les agriculteurs qui changent de modèle ou s’installent en bio. Exemple avec le porc de Jérôme et Estelle Jacob à la ferme du Brieux à Quimper. Viande que l’on peut acheter notamment à la ferme de Locmaria à Quimper.
– Appuyer les partis politiques qui proposent des aides financières aux agriculteurs qui font cette démarche.
– Adhérer ou aider les associations qui travaillent pour changer ce modèle agricole comme Eaux et Rivières, le CCFD.
Quelle différence entre cochon et porc ? On parle de cochon pour désigner cet animal tant qu’il est vivant et de porc pour désigner la viande.
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