Ils aident 115 enfants de Madagascar

Des enfants soutenus par l’association Partenariat Scolarisation Majunga.

Accompagner dans la globalité. L’association PSM « Partenariat Scolarisation Majunga » soutient 115 enfants, de 56 familles dont 37 monoparentales, dans trois quartiers de Majunga, une ville portuaire de la côte nord-ouest de Madagascar. Les familles concernées vivent avec 17 euros en moyenne par mois pour toute la famille. De l’extrême pauvreté.

« Du soutien scolaire obligatoire payant »

« A Madagascar, il y a des écoles publiques mais les enseignants sont très mal payés. Pour s’en sortir, les enseignants fonctionnaires font du soutien scolaire obligatoire payant. Les non-fonctionnaires demandent une sorte de cotisation. Dans tous les cas, les familles doivent payer. » explique Jean Paul Pinvidic, président de l’association, créée en Bretagne en 2006.  » Nous, on aide 115 enfants dans la globalité. » Trois salariés malgaches Myriam, Lento et Georginnot organisent l’aide scolaire.« Cela va des frais de scolarité, en passant par les sandales, le cartable. En s’installant dans la durée. Deux des jeunes suivis par l’association depuis plusieurs années viennent d’entrer à l’université.« 

Des aides aux projets économiques et à la santé

L’association apporte aussi des aides à des projets économiques, du maraîchage, de la soudure, de la vente de charbon. Et donne aussi 20 kilos de riz par mois et par famille, ce qui représente une dizaine de jours de base alimentaire.  » On a aussi des conventions avec trois centres de santé et un dentiste, poursuit Jean Paul, On travaille aussi en prévention contre les Maladies Sexuellement Transmissibles. Et nous faisons tout ce que nous pouvons pour éviter la prostitution aux adolescentes.« 

« Une tontine, symbole des liens de solidarité »

L’association fait le choix de limiter son action à trois quartiers. Les visites à domicile permettent des relations individuelles. Les animations hebdomadaires permettent de laisser émerger des liens de solidarité entre les 56 familles.  » Par exemple, explique Jean Paul, dans le quartier d’Andohagara, elles ont créé elles-même une tontine, c’est à dire une caisse commune pour les évènements exceptionnels, comme les décès ». Le suivi au plus près des difficultés, a aussi amené l’association à se préoccuper des copies d’actes de naissance. «  La moitié des enfants ne sont pas déclarés et ne peuvent pas se présenter aux examens. Il faut donc faire les jugements supplétifs au tribunal. On accompagne les familles, qui souvent ne savent ni lire ni écrire. »

Les donateurs sont informés par lettre mensuelle

Geneviève est l’une des donatrices :  » j’ai le sentiment d’aider dans une association à taille humaine, qui effectue un travail de qualité. On a tous les mois des retours précis grâce à une lettre mensuelle. A distance, on finit par avoir un lien avec ces familles aidées à l’autre bout du monde.« 

Crédit PSM

Pour en savoir plus : Partenariat Scolarisation Majunga

14 novembre 2021

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