Apprendre la sobriété numérique comme on a appris à trier nos déchets

La sobriété numérique, est possible en restant connecté, informé mais en observant nos usages et prenant de meilleures habitudes.
La sobriété numérique, est possible en restant connecté, informé mais en observant nos usages et prenant de meilleures habitudes.

Le numérique représente 2% de l’émission des gaz à effet de serre. Vous savez, ces gaz qui font comme une couverture chauffante et font grimper les températures terrestres. Le secteur aérien représente 4,7%. Alors certes, voyager autrement qu’en avion est une bonne idée. Secouer le cocotier pour qu’on ferme les centrales à charbon est primordial. Mais s’interroger sur nos pratiques sur internet n’est pas non plus débile.

D’abord l’energie de la production de nos appareils


En France, le numérique représente 2% des émissions de gaz à effet de serre. Au niveau mondial, c’est 4%. Selon Enercoop, le numérique consomme 10 à 15% de l’électricité mondiale, soit un équivalent de la production de 100 réacteurs nucléaires. Cette consommation double tous les 4 ans. Mais c’est d’abord l’énergie de la production de nos appareils. Presque tous les experts semblent d’accord pour parler de 80% de l’énergie utilisée au moment de la fabrication de nos ordinateurs, smartphones, tablette. La première chose à faire est donc de réparer nos appareils plutôt que de les changer. Et de militer pour un encadrement législatif régulant l’obsolescence programmée ( les techniques qui visent à réduire la durée de vie d’un produit pour qu’on rachète plus vite).

Consommer différemment

Les vidéos qui se mettent automatiquement en route alors qu’on n’a rien demandé… Les photos qu’on envoie en haute résolution alors qu’une basse définition suffirait. Gardons en tête que transférer une donnée coûte autant en énergie que de la stocker sur un cloud pendant un ou deux ans.
Sachez aussi que la 4G consomme 23 fois plus d’électricité que la Wifi. Alors, observons nos pratiques, et voyons si nous pouvons être plus économes. Interrogeons-nous sur nos choix d’opérateurs : pourquoi cherchons nous des offres illimitées plutôt que limitées? Qu’est-ce que nous pouvons jeter, trier dans nos contenus numériques ? En quelques années, nos pratiques de consommation et de tri des déchets ont bien évolué. Alors nous pouvons aussi être plus attentif à nos usages numériques. Bref, restons informés, connectés mais sobres.

Pour info, dans l’actu : la proposition de loi pour réduire l’empreinte carbone du numérique revient au Sénat

1er novembre 2021

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