L’arbre monde de Richard Powers

Ce roman raconte l’histoire d’une dizaine de personnes dont les destins sont liés aux arbres. A travers le récit de leurs vies, vous apprenez sur le monde des arbres : comment ils communiquent entre eux sous la terre et dans les airs, comment ils entrent en relation avec nous. L’une des personnages, une botaniste Pat Westerford en arrive à la conclusion que la terre est le monde des arbres, bien avant d’être celui des humains.

Ce prix Pulitzer de la fiction 2019 est une ouverture sur ce monde.

Quelques extraits au fil des pages : « Les arbres se parlent par les airs et sous terre. Ils se soignent et se nourrissent mutuellement, orchestrent un comportement partagé via les réseaux du sol. Ils construisent des systèmes immunitaires vastes comme une foret. Une souche morte donne vie à d’innombrables autres espèces. »

    « Les aulnes à cônes ligneux récoltent de l’or. Un pacanier haut de trois centimètres peut avoir deux mètres de racine. L’écorce intérieure des boulots peut nourrir les affamés. Les saules nettoient les sols des dioxines, des polychlorobiphényles et des métaux lourds. (…) Les matelas de câblage de la mycorhize relient les arbres en gigantesques communautés intelligentes qui s’étendent sur des centaines d’hectares. Un tiers au moins de la nourriture produite par un grand arbre sert à nourrir d’autres organismes. Même des arbres d’espèces différentes forment des partenariats. »

Peut être devrait on concevoir les forêts comme des super-arbres souterrains, énormes, proliférant, arborescents. P 330/331 dans la collection 10/18.

Publication le 20 mars 2021.

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